Rédigé par MATERIELDYS.COM et publié depuis
Overblog
Quelles que soient les raisons des accès de colère de votre enfant, voici quelques conseils qui pourront vous aider à y faire face :
Commencez par essayer d’apaiser et de calmer votre enfant en nommant son émotion sans crier et s’énerver « Je comprends que tu sois en colère…. ».
Si votre enfant ne vous écoute pas, observez-le de loin et laissez passer la crise sans intervenir, sauf pour assurer sa sécurité bien sûr. Proposez-lui un coussin de colère et éloignez-le des autres personnes et des objets qui pourrait lui nuire le temps de sa crise. Puis Attendez qu’elle soit passée pour discuter avec lui.
Gardez votre calme pendant la crise, car vous emporter contre votre enfant ne ferait qu’aggraver les choses. Ainsi, si vous haussez le ton, il criera plus fort, sans compter que vous risquez aussi de l’effrayer. Si vous êtes seul avec votre enfant, respirez profondément pour reprendre le contrôle de vos émotions.
Rappelez-vous que c’est important de ne pas céder quand il fait une colère, même si c’est très tentant de lui donner ce qu’il veut quand il vous frappe et hurle en public.
Si vous êtes dans un lieu public, ne vous souciez pas de ce que pensent les gens autour de vous : pour chaque personne qui est critique à votre égard, il y en a une autre qui se montre compréhensive et qui compatit sincèrement. Concentrez-vous sur la meilleure manière d’affronter la situation et rappelez-vous que les parents parfaits n’existent pas.
Quand la crise est finie, tenez votre enfant contre vous pour l’apaiser et le rassurer. Ces accès de colère, qu’il a de la difficulté à contrôler, l’affectent également. Aidez-le à parler de ce qui s’est passé, de ce qu’il a ressenti et de la cause de sa colère. S’il ne parle pas encore, faites-le pour lui.
Proposez à votre enfant par exemple des exercices de respiration quand il sent la colère monter en lui afin de l’apaiser.
Toutefois, si votre enfant continue de faire plusieurs crises par semaine et que votre vie de famille est affectée par cette situation et que leur intensité ne diminue pas n’hésitez pas à demander de l’aide auprès d’un spécialiste ( médecin, psychologue ….)