17 Mai 2021
La motricité fine correspond à l'exécution de gestes précis et coordonnés : écrire, dessiner, utiliser des ciseaux, faire ses lacets, boutonner un vêtement, etc. Son acquisition mobilise principalement les mains et les doigts, le sens du toucher et la coordination avec les yeux. Elle nécessite également un contrôle musculaire des parties du corps impliquées. La motricité fine diffère de la motricité globale qui concerne la coordination générale des membres sans s'attacher à la dextérité.
Axée sur la précision des gestes et l'habileté, la motricité fine s'acquiert au cours des premières années de vie. Un point sur les principales étapes du développement de la motricité fine.
La motricité fine est stimulée au quotidien au moyen d'activités spécifiques pratiquées à l'école maternelle ou à la maison : découpage, coloriage, peinture, jeux de construction, exercices avec les mains, etc.
Ci-dessous les 7 composantes qui représentent la motricité Fine :
1. L’approche : extension du bras dans la direction de l’objet et à préparation de l’ouverture de la main pour prendre l’objet
2. La préhension : façon dont la main va prendre l’objet
3. Le transport : capacité de retenir un objet dans la main pendant un déplacement
4. Le relâchement volontaire contrôlé : capacité de faire l’extension des doigts à un moment et à un endroit précis
5. Les manipulations dans la main : translation doigts-paume, translation paume-doigts, shift, rotation simple et rotation complexe (pouce beaucoup plus actif)
6. Les habiletés bimanuelles (coordination des deux mains) : actions symétriques et actions complémentaires
7. L’utilisation d’un outil (tâche la plus complexe) : l’objet devient un outil pour accomplir une autre tâche
Il est important de travailler la motricité fine à la maison avec votre enfant ou accompagné d’un professionnel de santé comme un ergothérapeute si votre enfant présente des troubles du geste.