7 Janvier 2020
Une nouvelle convention a été signée entre des associations Dys et le délégué interministériel à la sécurité routière.
Les aménagements suivants sont désormais possibles pour les candidats DYS :
Pour pouvoir bénéficier de cette convention, il doit être mentionné une dyslexie, et/ou une dysphasie, et/ou une dyspraxie. De plus, il faut avoir :
– Une RQTH ou une reconnaissance de handicap auprès de la MDPH avec une diagnostic de dyslexie, de dysphasie, et/ou de dyspraxie
– Avoir bénéficié d’aménagements aux épreuves nationales de l’Éducation nationales au titre des troubles du langage oral et/ou écrit, de l’apprentissage du langage écrit et/ou des troubles d’acquisition de la coordination.
– Soit être en mesure de fournir un certificat médical délivré (moins de 6 mois) attestant d’un trouble spécifique du langage oral et/ou de trouble d’acquisition de la coordination, demandant un aménagement des conditions du passage du code de la route.
Des séances spécifiques sont organisées sous condition de présenter un certificat médical de moins de six mois notifiant un trouble dysphasique, dyslexique et ou dyspraxique, soit de présenter la notification d’aménagements obtenue pour les examens nationaux pour trouble du langage oral et/ou écrit, soit une RQTH.
Extrait de l’arrêté
« Des séances spécifiques sont organisées pour les candidats sourds ou malentendants. Seuls sont admis à se présenter à ces séances les candidats ayant déclaré être atteints d’une des affections du 3.1 de la classe III visées à l’arrêté du 21 décembre 2005 susvisé.
Les candidats dysphasiques et/ou dyslexiques et/ou dyspraxiques peuvent passer l’épreuve théorique générale dans ces séances spécifiques à la condition qu’ils présentent à l’expert leur pièce d’identité accompagnée de l’un des trois documents suivants :
– une reconnaissance de qualité de travailleur handicapé (RQTH) ou une reconnaissance de handicap obtenue auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) et un diagnostic de dyslexie et/ou de dysphasie et/ou de dyspraxie ;
– une reconnaissance d’aménagements aux épreuves nationales de l’éducation nationale au titre des troubles de l’apprentissage du langage écrit, du langage oral et/ou écrit et/ou de l’acquisition de la coordination ;
– un certificat médical délivré depuis moins de six mois maximum, attestant d’un trouble spécifique du langage et/ou de la lecture et/ou de l’acquisition de la coordination et nécessitant un aménagement des conditions de passage de l’épreuve théorique générale ; »